

La société Clear Ocean Hotel & Resorts Ltd «qui a tenu la plage de Pomponette en otage pendant plus de quatre, est aujourd’hui en faillite, au stade de liquidation», écrit Rezistans ek Alternativ sur sa page Facebook, ce vendredi 19 juin.
Cela fait d’ailleurs un moment que les promoteurs sud-africains de l’hôtel Pelangi sont en difficulté financière. Depuis plus d’un an, Clear Ocean doit des millions à l’Etat pour son bail.
Bail que le gouvernement aurait résilié. Toutefois, Rezistans ek Alternativ demande au ministre du Logement et des terres, Steven Obeegadoo, d’annoncer officiellement la résiliation de ce bail. Il réclame également de retirer la barrière qui bloque l’accès à la plage et de reproclamer Pompontte plage publique.
Par ailleurs, sur le site du Registrar of Companies, on peut noter que Clear Ocean Hotel & Resort Ltd est en cours de dissolution, depuis un bon moment cependant. Le «removal of company under S309(1)(B)» a débuté le 28 février 2020, mais n’est pas achevé. La société est toujours active («live»).
Pour en revenir à Rezistans ek Alternativ, le mouvement rappelle son combat, auquel on peut ajouter celui d’Aret Kokin Nou Laplaz, pour protéger cette plage. Du coup, le mouvement en profite pour ajouter aux revendications de la manifestation du 11 juillet (sous le Kolektif Konversasyon Solider) que le droit de la nature soit inclus dans notre Constitution pour sauvegarder la plage, la mère, la biodiversité et la vie.